Atelier d’écriture Bricabook : 153è “Bateau, sur l’eau…”
– Bateau, sur l’eau, la rivière,
-Ta gueule !
– la rivière. Bateau sur l’eau
– J’ai dit ta gueule !
– …la rivière au bord de l’eau
Excédé, il lui assène un coup en pleine tête. Il a pris ce qu’il a trouvé sur le quai, près de lui. Une barre de cric. Qu’est-ce qu’elle faisait là, on sait pas. Sauf que pour lui c’est la dernière chose qu’il lui a traversé l’esprit. Et il a continué, continué, en rythme et avec allégresse. Sans hésiter. Comme si ces derniers mots avaient été de trop.
Tellement souvent il avait entendu ça. Comme une ritournelle, un mantra. Des strophes et des strophes de ces mots. Engourdit il n’entendait plus rien d’autre. Aujourd’hui il avait enfin eu le courage de réagir.
Du bout du pied, il pousse le corps inerte, déjà en équilibre instable sur le bord du quai, pour qu’il aille terminer sa course au fond du port. A la tombée de la nuit il n’y a déjà plus personne aux alentours. Le léger plouf ne fait que peu de bruit. Comme si de rien était, il reprend son chemin.
– Bateau sur l’eau, la rivière, la rivière …
Moi j’ose pas chanter, mais grave aimé…Ta gueule on te dit ! Ok, merci mais j’ai pris un bon coup à lire.
Excellent ! Donc quand tu écris tu es fou !!!! J’adore cette folie terrifiante ! Très bien mené… merci Louis !
Effectivement, bizarre comment ça a tourné. Surtout que quand j’ai vu la photo, je n’étais vraiment pas inspiré. Merci
Aaaaaaaaaaaah mais c’est horrible ! 😀 Brrrr je n’entendrai plus cette chanson de la même façon.
Brrrr, j’étais instit en maternelle et nous nous sommes balancés, balancés, balancés, sur cette comptine…je n’aurais jamais cru qu’elle pourrait donner des envies de meurtre!!!! 😕
Moi aussi je l’ai chanté à mes filles, écouté à la télé mais à regarder ces bateaux, c’est tout ce qui m’est venu. Je l’entendais continuellement à regarder la photo.
En rythme et avec allégresse. Comme c’est charmant. On se tait, donc…
oups…mauvaise rencontre que celle d’un cric quand la tête craque !
C’est du lourd. On ne se méfie pas assez des ritournelles.
Mettre la barre à cric, ça fait plus mal que mettre la barre sur une crique.
Plouf. Un coup de barre, et ça repart.
Eh ben, je verrais cette chanson d’un autre oeil ! 😉