Pas dans l’état, mais dans l’endroit. C’est un peu ce que je ressens, ce soir à mon arrivée à Tordouet.
Malheureusement, je suis seul, sans les filles. Mais ça reste tout de même un rare privilège que d’arriver dans le village, de voir le clocher du 12eme siècle en haut du village, je jeter un regard inquisiteur au-delà du portail, pour voir la longueur de l’herbe que je viens couper témérairement.
Nous avions prévu de passer le week-end ici, mais une événement fortuit a changé nos plans. Je viens donc faire une coupe melba au gazon, histoire qu’il ne passe pas par dessus la table de pique-nique. La maison est grande, calme, fraîche en bas, douce en haut. Entre deux saisons. Pas étonnant que nous n’ayons pas envie de partir d’ici cet été. Sauf que quand on reste ici, on bosse comme des sourds pendant toutes nos vacances. Donc l’été prochain, c’est le Québec.
Mais en attendant, on veut tout de même pouvoir profiter de Kamikamamak un peu, de profiter de cette Normandie, en paix