Salmigondi du… on est quoi déjà ?

Eh oui, ça bouge un peu vite ces temps ci. J’en perd même mon accent.

1 – Rencontre avec le service public

Pas celui qui fait grève, le vrai, celui qui bosse et qui ne va pas tarder à faire ”vraiment” grève : l’hôpital public. Ma fille d’un an et demi a été hospitalisée d’urgence mardi : grosse crise d’asthme. Elle y est toujours. J’avais des réserves face à l’hôpital public depuis une mauvaise expérience aux urgences il y a six ans. Dans ce cas, on a affaire aux urgence pédiatriques : autre chose près de chez nous.

Je dois donc remercier toutes ces personnes, toutes des femmes sauf le pédiatre en chef, qui font un boulot énorme pour nos enfants. Elle est là la pénibilité. Il est là le service public. Et pourtant, on ne les voit pas bloquer les hôpitaux. Un jour ils le feront, quand la coupe débordera. Et encore une fois, en France, on n’aura pas su regarder ailleurs comment les choses se passent.

2 – Rencontre avec le syndicalisme JPV nous demande de faire preuve d’allégence pour les prochaines élections. Histoire de montrer ce que le syndicalisme amène à l’entreprise. Il a raison. Depuis des mois, les syndicats font le boulot des ressources humaines (les DRH). Je n’irai quand même pas faire une profession de foi. Elle est bien trop mince.

Les quelques efforts de ma part pour amener un peu plus de mouvement dans la communication entre les “nationaux” et les adhérents n’ont rencontré que peu d’intérêt. Des adhérents eux-même bien sur, mais bien peu des “nationaux”. D’autre chose à faire. Tellement d’autre chose à faire, qu’il ne lui arrive que peu de fois de lever les yeux de son laptop pour vous parler. Un peu triste. Il est quelqu’un de bien.

Enfin, j’ai l’impression d’arriver à la fin de cette histoire syndicale. Je vais continuer à payer les quelques euros pour leur permettre de continuer à bosser car ils font un travail incontournable. Mais ma participation active tire à sa fin.

Pour le reste, on reviendra. Il se fait tard.

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