Des gens ordinaires…

Ne me demandez pas pourquoi, surtout comment je suis tombé sur leur blog. Ah oui, je cherchais des infos sur le blog de Max. J’avais vu sa tête dans un terminal alors que j’utilisais le guide télé pour poser le pot de vernis, en vue de retaper le portail de mon jardin qui en avais nettement besoin.

Toujours est-il que je suis tombé sur le blog de Daniel Schneidermann, David Abiker et Judith Bernard. Pour la petite histoire, les premières entrées de leurs blogs sont signées de leurs noms. Pour la suite, les billets sont anonymes. Rançon de la gloire… Un article parlait de HP et des imprimantes. Il y avait effectivement un article sur Max. Et d’autres trucs.

Reste que j’ai senti une certaine proximité avec ceux que je regardais de façon dubitative il y a quelques années. Dubitative, car ils étaient les seuls à ce permettre de juger des émissions des autres sans avoir le jugement de quiconque sur leur émission.

Et maintenant, je tombe sur le billet de l’un d’eux qui se demande s’il faut dire que Borloo/Schoenberg font trop de bruit, s’il faut parler de la fouille d’une voiture… Histoire d’abus de pouvoir…

Ce qui m’étonne, c’est d’avoir le droit de réponse face à ces journalistes. Le blog est un risque pour eux, le risque de se voir montrer comme instrumenté par d’autres. Depuis l’invention de leur profession, ils ont le luxe de travailler dans l’ombre de la lumière publique, à l’abris. A l’abris de la société, confortable.

C’est ça, confortable. Un confort qui les poussent à s’offusquer de la misère des autres. Souvent parce qu’ils ont abdiqué face au compromis nécessaire. Ce qui m’amuse, c’est que ce compromis nécessaire, c’est à peu près le même que la solidarité ministérielle.

FWIW

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