19. La noyade des sens
Trop de temps j’ai pu passer à arpenter les murs de mes décombres. J’ai trop bu à la fontaine de mes rêves et m’y suis presque noyé. Beaucoup trop d’heures pour apprendre à nager pour finalement me souvenir que comment couler. Je n’y peux plus que peu de choses, si ce n’est que de louvoyer entre ces spectres de visages, remords d’un passé pas assez disparu.