Un vieux copain, The Box

Ca faisait des années que je les cherchais.  Ce matin, je me suis levé avec “Naa, naa, na – na – na” dans la tête. Toute la journés j’ai fredonné ça en bossant dans le studio que nous allons bientôt louer.

Puis ce soir, pendant le coup de feu du coucher, j’ai commencé à retrouver le fil. Leur site officiel, déjà :

The Box : Le groupe The Box de Montréal

Ca m’a permi de me souvenir du titre de la chanson du matin : “Crying out loud for love” Dommage qu’il n’y ait que quelques mesures. Puis je me suis souvenu de “Closer Together”, “Carry on”, les derniers succès. Ensuite, bien évidemment, “L’affaire Dumoutier” leur plus grand succès. Pas ma meilleure. “Live on TV” restera mon chouchou, celle qui m’a fait connaître le groupe, sur “Sept Heures bonhomme” (p’tain, même Google ne connais pas ça).

J’ai craqué, j’ai commandé tout ce que j’ai pu trouver sur Amazon.ca Bizarrement, j’ai pas commandé leur tout dernier. J’attend de voir.

Il y a pourtant tellement de souvenirs attachés à ce groupe. Sans jouer dans le cliché, c’est un peu ma madeleine de Proust.  J’avais quatorze ans à l’époque. Mon premier Walkman de Sony (ouais, ouais, le gros gris de la taille d’un netbook) la galère pour enregistrer correctement les vinyles, pour pas dépasser dans le rouge…

Puis enfin, le bonheur de les voir en “Live”, à la salle Maurice O’Bready. Au moins deux fois, si c’est pas trois. Puis après Ottawa, “The pleasure and the pain” puis je n’en ai plus entendu parler. Puis la France et là, vraiment “silence radio”. J’ai du faire des pirouettes pour garder contact avec Daniel Bélanger.

Enfin je les retrouvent. Les mémoires, la musique, les sensations, les situations.  Celle-là par exemple :

It’s a long <> by the coast
there an old tree standing tall
there is a straight house in the field
and the tall weeds in the wind

Feel, feel the wind again
make it your own
empty your soul

Can’t you see, that you don’t have to say
not even a word to get through to me

‘Cause I’m crying out loud for love,
there is a hundred of different ways of crying out loud for love

La tête à l’envers, dans la vieille plymouth Cordoba 1976 rouge que ma tante m’avait donné, qui pompait l’essence plus rapidement que j’arrivait à la payer. La tête à l’envers à essayer de brancher l’auto-radio cassette “Alpine” qui coutait plus cher que la voiture. Et dans l’auto-radio, pour tester, il y avait cette chanson sur la cassette qui recommençait à chaque fois que j’arrivais à brancher correctement les fils.

Je les avais oublié ces moments, cette musique, ce bonheur simple.

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