Caribou

Une ancienne photo de l’atelier d’écriture de Bricabook que je n’ai pas eu le temps de publier mais qui me tient tout de même à coeur.

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C’est là que je suis né. Brouillard et contraste.

Les bois étaient la métaphore de ma personne.  Le “nickname” est devenu un avatar, un étendard une image de moi.

Là dans la brume, la fumée des festivités, l’étoile, le réverbère de St-Ex qui ne s’éteint jamais je naissais. J’arrivais en vie, une fausse vie mais une vraie existence.

C’était des bois de cerf, OK, mais des bois tout de même. On fêtait le printemps bientôt, la St-Patrick aujourd’hui, c’était le moment de faire la teuf.  Puis je me suis mis de coté pour réfléchir à ce que Caribou allait devenir.

Il serait bientôt connu partout dans le monde. Sur les cinq continents. Partout là ou personne ne regarde. Partout dans le monde et par peu de monde : cinq ou dix chinois connaissent Caribou; c’est peu.  Le monde c’est petit et c’est grand.

Xiang Hui, Felipe, Victor, ils connaissent Caribou. Je connais Caribou. Et pourtant peu le connaissent.

Il évolue dans cette nébuleuse sombre, entouré de geeks festifs, ou enragés.  Dans ce monde qui est sombre pour vous et qui pourtant rythme vos journées : facebook, tweeter, snapchat, tinder, jacquieetmichel.

Et oui, du cul il y en a aussi.  Parce que vous pensez que ça marche tout seul les sites de boules ? Les plus gros budgets, les meilleurs techniciens, les tops sont chez eux. Mmike est chez nous maintenant et il connait son ancien monde. Il est as si loin, en Croatie.  Deux cent sites web gérés par une équipe de trois ou quatres tecchies; normal.

Vous ne connaissez pas; vous ne voulez pas savoir.  Vous espérez que WordPress sera là pour vous et vous ne savez même pas que son ancêtre est né en France (b2/cafeblog). Et pourtant ils sont toujours là, derrière ce que vous faites, derrière vos tweets, vos Likes, vos billets.

On est là, on bosse.  Dans la brume, dans le brouillard. On grouille, on code, on encourage les petits jeunes à venir nous rejoindre.  N’est-ce pas Malo ? On s’éclate. Et on écris.

Des lignes de code, des commentaires, des explications et des textes.  Partout où la lumière peut jaillir, où les bites font des petits, on est là.

Et ce soir là, j’étais là, Caribou, les bois en l’air avec les amis, dans le brouillard, à imaginer ce que je serais ensuite.

A vous permettre de médire sur Internet…

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