Atelier d’écriture (en retard): Naufrage
Noués, ces mots autour de mes doigts tel ces cordages en proue du bateau.
Gelées, ces idées, ces phrases qui ne veulent plus parler.
Rouillée, cette imagination qui ne sait plus s’exprimer, n’ose plus reprendre la mer.
Seul le calme de la mer amène l’espoir de le voir repartir, de se sentir transpercée par ce sillon laissé par son passage.
Des noeuds, pour servir, il faut savoir les détacher…
J’adore les textes marqués par la sonorité “é”, alors forcément 😉
Joli poème, mélancolique.