Delicate sound of failure

Non, ce n’est pas une critique de cet album Live de Pink Floyd que j’ai bien aimé en son temps.  C’est juste que je suis devant le “Live Aid” de 2005 avec la (presque) dernière apparition publique de mon groupe mythique.

Mythique parce que mon premier contact avec eux fut probablement le salon chez mes cousins où jouait Dark Side of the Moon,  probablement en 1975.  Puis The Wall, plus tard après avoir entendu “Another brick in the wall, Part 2” comme tout le monde. En 1979 surement, car ça jouait à la radio. Puis ensuite le début pour moi, la fin pour eux.  Enfin pour une partie en tout cas.

A partir de 1980, ils ne m’ont plus jamais quitté.  Des heures à écouter les textes, à rêver d’une “Strat rouge”,  à chercher toutes les informations disponible.  C’était avant le net et Wikipedia.  Nos enfants ne sauront pas le plaisir de découvrir, au détour d’un magazine, d’un article de journal, des dernières nouvelles de leur groupe favori, où de leur histoire plus où moins accessible.  J’ai mis des années à voir ma première photo de Cid Barrett, quelques jours à trouver un Podcast de celui-ci, quelques jours après sa mort…

En 1987 je les ai enfin vu à Montréal. Enfin eux, sans Waters mais tout de même.  Puis en 1994 à Chantilly en région parisienne.  Je me souviens du film en vidéocassette du spectacle de la tournée de 1987.  Je l’ai récemment retrouvé sur le Web.  Je n’ai toujours pas revu la séquence à Versailles qui était, à l’époque si loin de ma réalité.  Aujourd’hui, j’y vais en vélo; c’est à vingt minutes à pieds…

De joli souvenirs tout ça.  Beaucoup de musique, plein de rêves, de plans sur la comète, de chimères.  Il me semble aujourd’hui, plus que jamais que tout ça restera chimères et rêves dans le son abrutissant de l’échec

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