Y’a des soirs où on sait que le lendemain va être difficile 😉 Pourtant, on continue, comme s’il n’y avait pas de lendemain.
On est fait pour vibrer, sinon on passe à coté
Bizarrement,ce soir, je suis retombé sur cet album de Marie Philippe “II”. J’ai passé de nombreuses heures, il y a plus de quinze ans, à repiquer les chansons,, à apprendre les accords, a espérer pouvoir la rencontrer un jour.
Parce que je connaissais une de ses amies. Je l’ai revue depuis. Elle m’a sembler continuer à se leurer de ses propres chimères. C’est son problème. Moi, je n’ai jamais rencontré “Marie”, comme elle disais.
J’ai tout de même continué à repiquer les accords de ses chansons, de côtoyer ses textes, de tenter de rejoindre sa poésie. J’y ai passé plusieurs soirées, à Montréal, sur mes synthé.
Puis je suis parti pour la France. Une grosse carte sur le mur de mon appartement, rue St-Dominique avec Paris au centre. Un appartement vide, une cheminée éteinte, un balcon calme. Les rayons du soleil qui perçaient sur la terrasse.
Ce soir, avec la musique de Marie Philippe, ces souvenirs sont revenus sous la forme de notes sous mes doigts. Le piano est le même qu’à Montréal. Je pensais avoir oublié les notes, les accords. Non. Pas tout à fait.
Pourtant, je viens de recevoir ma toute nouvelle guitare Godin Acousticaster. Je travaille à la musique de l’ane TroTro. Mais certaines musiques reviennent naturellement. J’y peut rien.
Demain, je lirai tout ça, et je serai probablement content d’avoir écrit ça quelque part, où je pourrai le relire pour m’en souvenir.