Madeleine Peyroux à l’Olympia

Lundi soir, la baby sitter est un peu en retard et il faut être à l’Olympia à 20h. En plus, je dois prendre les billets au guichet car je me suis planté à la commande Internet.

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La chance nous sourit et il n’y a pas de trafic sur l’A13 et on arrive à 19h50 sur place. On a compris pourquoi le spectacle débutait tôt (20h) : il y avait une première partie. Agréable surprise. Un trompettiste dont j’oublie le nom a fait 25 minutes avec son band. Intéressant malgré un son un peu “muffé”. Puis entracte, ce qui nous permet de se jeter une bière avant le début du spectacle.

Je n’arrive plus à me souvenir du premier titre. Mais dès le début, elle s’adresse à la salle dans un mélange de français impécable et d’anglais pour les bouts qui manquent. Elle explique certains textes, donne un peu de contexte. On voit bien qu’elle est plutôt du type introvertie mais elle se débrouille bien. Je ne sais pas si c’est d’être à Paris, ville qu’elle apprécie tout particulièrement mais ça se passe très bien.

Puis “la partie française du spectacle” comme elle dit : Le pianiste tient une mélodica, le guitariste a un truc qui tient du Ukulélé, le bassiste à la contrebasse et le batteur sur une boite de carton. Et avec tout ça, ils nous vont “La Javanaise” de Gainsbourg. Une superbe interprétation intimiste qui m’a jeté par terre et qui a montré la maîtrise quelle a de sa voix et de son art.

Le reste du spectacle a continué au même rythme, avec des interventions en français, en anglais. Elle a même interprété une partie de “Our lady of Pigalle” en français, traduisant ainsi le texte original. Pour finir, elle nous a offert trois rappels et a semblé touchée par l’accueil de la salle :

“On t’aime” a lançé quelqu’un dans la salle

“Moi aussi” a-t’elle répondue.

Bref une superbe soirée, un spectacle bien mieux que ce que je m’attendais, un très bon moment.

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