Nouvel an normand

Encore une fois, cette année, nos festivités du nouvel an se sont déroulées dans notre petit village de Normandie. A la famille Rembado, s’est ajouté notre ami belge Laurent. Arrivé tout droit de son plat pays natal avec une faim de loup, le belge n’ayant mangé qu’un sandwitch en attente du chapon du soir, macabre ne fut pas sa surprise d’apprendre que le chapon avait été remplacé par un repas plus léger pour éviter la surcharge du soir, comme l’an dernier (tout le monde était couché à 0h15).

Après avoir nourri la marmaille, nous sommes passé au “repas léger” prévu et pressenti par le belge :

  • Hors d’oeuvres chauds
  • Foie gras du “canneton”
  • Paté de lapin belge

Evidemment, Laurent est arrivé avec le pâté et quelques bouteilles. De la bière, bien sûr, mais ça c’est pour plus tard.

Pour accompagner ces douceurs, nous avions un regroupement de civilité françaises, qui avaient annoncé leur arrivée bien avant que nous ayons déjà entâmé la ripaille. Voici donc la liste exhaustive (pour une fois) de ce que nous avons eu le plaisir de boire ce soir là :

  • Magnum de Ruinart (BSA)
  • Hugel Pinot Gris VT 1989
  • Mission Hill 2003
  • Châteauneuf-du-Pape 2003
  • Corton-Charlemagne 2001 (je crois)

Effectivement, nous n’avons pas eu assez pour le saumon du lendemain, ce que je craignais dès le début et que mes convives ont continué à me rapeller tout au long de la soirée 😉 Nous avons terminé tout souriant vers 2h du matin cette agréable promenade. Seul ombre au tableau et non la moindre : une malheureuse complication de santé m’a enlevé tout odorat et donc, corollaire, tout goût pendant cette soirée et les quelques jours qui ont suivi. Je n’ai donc rien gouté de tout ça !!! Pas plus de ce qui allait suivre le lendemain matin.

Parce que le lendemain, c’était le nouvel an ! Donc on repart sur un chapon fourré aux fruits secs, marrons, Calvados et autres bonnes choses. Excellent, à ce qu’on m’a dit parce que je ne goutais toujours rien ! La-dessus, nous ont accompagné :

  • Chassagne-Montrachet 1999
  • Château Pibarnon 1989
  • Château Pradeau 1991

A la fin du repas, tous furent violemment attaqués par une envie de sieste difficile à éviter. Certains s’en sont mieux tiré que d’autres qui ont cômaté pendant quelques temps sur le sofa.

Nous fûmes un peu plus sage le soir, se restreignant à un potage de potiron et autres petits légumes, dignement accompagnés, encore une fois par M. Hugel, coté Riesling cette fois.

  • Hugel Riesling 1989

Bon cru, que ce nouvel an 2008. Pourvu que ça dure !

2 Comments

  1. ReGiS dit :

    Rien sur le POP… bizarre ça 🙂

  2. Caribou dit :

    C’est que j’essaye désespérément de l’oublier celui-là. Malgré l’absence de goût et d’odorat, je continue à le goûter…

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