L’oral de Sarko

Je ne voulais absolument pas manquer l’oral de Sarko, hier sur TF1. Ma première motivation était, outre de voir son show, d’observer le travail de PPDA pour voir s’il saurait être moins mauvais qu’Arlette : j’ai rarement vu une animatrice aussi mauvaise pour conduire un débat.

Puis, au fil de la soirée, je n’ai pu m’empêcher de retomber dans mes travers de politique canadienne, d’une autre vie où je voyais l’action politique des coulisses, légèrement derrière un des acteurs de premiers plans de la politique canadienne du début des années ’90.

J’étais tout petit à l’époque, sur les bancs de l’université (pas la française, mais une vraie, québécoise, assurant une vraie formation) à regarder de loin mon père, évoluer dans sa carrière politique. Comprendre certains rouages de la vie politique, de la politique, du pouvoir. J’ai pu profiter de cette proximité pendant des années, écouter, regarder, tenter de comprendre comment on faisait de la politique avec et sans les média.

Depuis, il m’est toujours un peu difficile de garder un oeil profane sur ce genre d’exercice. D’oublier que derrière ce genre de show, il y a peu de politique, et beaucoup de spectacle. Cela ne veut absolument pas dire que celui ou celle qui se prête à ce genre d’exercice est à blâmer au titre de “showman” ou de “faire paraître”. Seulement, sur le chemin de la politique, c’est un passage obligé.

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