Canicule enfantine

Les travaux scolaires n’ont jamais été amusants. Surtout lorsqu’ils doivent être menés par les municipalités. Dans le cas qui nous intéresse, la réfection en profondeur d’un groupe scolaire dans la municipalité du Chesnay dans les Yvelines. Ces travaux ont nécessité le déménagement des classes des trois niveaux de maternelles dans des pré-fabriqués de type Algeco pour les deux années à venir.

Les problèmes débutent avec l’arrivée des beaux jours, en mai, où les parents découvrent que les nouveaux locaux n’ont pas de système de climatisation et que la température intérieure monte allègrement dès que le soleil pointe le bout de son nez. Plusieurs parents se plaignent de la situation difficile, autant pour le personnel de l’école que pour les enfants, qui ont tous entre trois et six ans.

La situation s’est nettement dégradée ces jours derniers, alors que les hautes température ont fait monter le thermomètre à près de 40°C dans les classes. L’ajout de deux ventilateurs n’a pas amélioré la situation. De plus, l’absence de zone d’ombre dans la cours de récréation provisoire oblige les enfants à rester en plein soleil, surtout dans la période de 11h30 à 13h30, où ceux qui mangent à l’école n’ont pas classe.

Les vives réactions de quelques parents ont forcé Monsieur le maire à se déplacer en personne à la sortie des classes pour constater lui-même la situation et discuter avec les parents présents. Il a donc été prévu de déplacer les enfants vers les locaux du centre de loisir municipal si la chaleur devient à nouveau trop élevée. Un car viendra prendre les enfants pour les amener au centre de loisir le matin. A plus long terme, les autorités municipales sont à la recherche d’un système de climatisation pouvant être mis en place dans les locaux pré-fabriqués pour pouvoir régler la situation de façon définitive, étant donné que les enfants auront classe jusqu’au 4 juillet et toute la prochaine année scolaire.

Juste après la journée de solidarité du lundi de Pentecôte, cela laisse perplexe quant à la sensibilité acquise après les canicules de 2003. On s’est occupé d’un bout de la pyramide des ages, celle qui vote. Il serait peut-être sage de ne pas oublier l’autre bout de cette même pyramide, celle qui aspire à grandir.

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