limites syndicales
Je crois que je suis en train d’atteindre mes limites syndicales.
A écouter certaines interventions on se demande vraiment où certains veulent en venir. La lutte syndicale est honorable et souhaitable. Mais quand on en arrive à devenir autiste et à ne plus voir qu’une approche basique du “faut sauver à tout prix”, je crois qu’on en arrive à une limite, atteinte depuis longtemps, ici en France.
Bien sur, on souhaite tous garder les emplois en France, dans nos entreprises, nos services. Mais faut-il aller jusqu’à cette limite, au risque de risquer la pérennité des entreprises ? En France, il semble que oui. Ca marche un temps, puis les emplois partent de toute façon. Ca produit du chômage en France, les gens sont mécontents et ça, c’est encore pour ceux qui ont déjà un boulot.
Parce que ceux qui regardent ça d’une banlieue où des dizaines de voitures ont brulé fin 2005, ils voudraient juste bosser, eux. Mais ça se vend mal de l’arabe ces jours-ci. Sauf pour les tapis. Parce que pour les autres, c’est trop difficile de s’essuyer les pieds dessus. Mais ça devient trop polémiste.
En attendant, on pinaille sur des détails, sur des virgules et on se drappe dans le linceul de la fièreté syndicale. Ca ne vole pas haut tout ça. D’autres font au moins l’effort de tenter de faire avancer les choses, améliorer ce qui peut l’être. Mais on voit bien là, les limites du syndicalisme en entreprise.