L’Europe jusqu’au bout

Comment voulez-vous que la commission européenne prenne partie d’un coté où d’un autre de la situation de HP en Europe alors qu’une bonne partie des mouvements inter-géographies s’effectuent entre l’Europe de l’ouest au profit de l’Europe de l’Est.

Je vois poindre au tournant le bon vieux syndrôme pas dans ma cours que j’ai tant côtoyé lors de mes incarnations nord-américaines passées. Tout ça c’est très beau, tant que ça ne se passe pas dans ma cour : Ok pour l’Europe (bien que le résultat du dernier référendum ici en France n’ait pas dit tout à fait ça) mais tant que ça ne me coute rien à moi.

Le plombier polonais est en train de se transformer en informaticien roumain et ça, ça fait un peu plus mal, car ça touche au coeur de cible des partis politiques principaux : les couches moyennes. Ces fameuses couches moyennes, les soeurs jumelles de la ménagère de moins de cinquante ans. Cette dernière est en passe de prendre se retraite bien méritée, donc faut changer de marché…

Ca nous fait mal, aujourd’hui, de voir que nous sommes arrivé à la limite de la qualité de vie que notre société puisse se payer, et que les autres pays de l’union vise à ce même statut. Pour ce faire, ils prennent le même chemin que celui que nous avons emprunté, avec les salaire de l’époque où nous l’avons emprunté.

Sauf que je ne suis pas certain que la société mondiale puisse supporter autant de nouveaux membres de cette classe moyenne. Car le problème est dans le titre : la moyenne doit comprendre une vaste majorité de la population. Hors lors que la population s’étend, le nombre de la classe moyenne doit s’étendre lui aussi pour que la valeur moyenne demeure. Hors les ressources nécessaire au maintient de cette moyenne ne sont pas extensible éternellement.

On en voit l’exemple flagrant avec la flambée du pétrole ce ces derniers mois. Plus de gens qui en veulent (chinois, indiens, etc) font qu’une denrée limitée devient hors de prix. Et nous n’avons pas terminé de voir flamber les prix de ces ressources limitées.

Je crois que le travail en est une, et la flambée s’opère par le bas, c’est-à-dire que les prix sont tirés vers le bas pour attirer les investisseurs qui, eux, peuvent tirer leurs marges vers le haut.

La règle de l’offre et de la demande a encore de beaux jours devant elle…

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